"J'avais confiance en mon mari"  : cette déclaration se répète à l'infini à la Une de la presse espagnole dominicale après la très longue audition de Cristina.

"Je ne sais rien, j'avais confiance en mon mari" titre Deia, qui montre l'arrivée de l'infante. Une arrivée au palais de justice, loin de la porte principale, et loin des yeux du public, dans une zone bouclée par 200 policiers, où seuls les journalistes avaient accès. La princesse a été autorisée a être déposée à une dizaine de mètres de l'accès.

Selon l'avocat des deux organisations qui ont porté plainte, l'infante aurait souvent répondu au juge Jose Castro qu'elle ne se souvenait pas. Pendant l'audition, quelques centaines de personnes manifestaient contre la royauté, réclamant l'instauration de la république en Espagne.