"Moi, président de la république, j'aurai un comportement exemplaire à tout moment". L'article du New York Times signé de trois journalistes commence par cette citation de Hollande extraite de sa célèbre anaphore du 2 mai 2012 faite, note le quotidien, "il y a 20 mois". Mais aujourd'hui, voilà Hollande pris dans une affaire "qui relève plus d'une farce de chambre à coucher que d'un drame de Sakespeare - un jolie actrice, une femme cocue à la maison, plus des allées et venues sur un scooter fort peu présidentiel - Mr Hollande teste les limites de la tolérance de la France face aux indiscrétions sur la vie privée qui le laisse vulnérable au ridicule."

Et le New York Times de noter l'évolution du contexte médiatique depuis les prédécesseurs de Hollande. "Plus que ses prédécesseurs qui vivaient une époque sans Twitter, et pouvaient compter sur les journalistes pour garder le secret sur le comportement privé des politiques, Mr Hollande est surveillé de manière agressive. Et, plus ennuyeux pour lui, cela peut diminuer sa côte de popularité chez les femmes."

Le New York Times cite même la patronne d'un restaurant de Tulle. "Tout cela fait passer les Français pour des imbéciles. Il doit dire la vérité. Ce comportement non conventionnel dans sa vie privée ne donne pas une bonne image du Président."

"La France et une Première Dame, et une deuxième et..." titre le NY Times en milieu de Une "Hollande teste les limites de la télorance française" à la Une de l'édition internationale. dans les deux éditions on trouve le même article.

Aucune révélation dans le papier du New York Times qui se termine en évoquant la personnalité énigmatique du président qui n'a pas été déchiffrée par le trio de limiers du quotidien américain. Le quotidien rappelle même un épisode mémorable de la présidence Hollande. En mai 2013 lors d'une conférence de presse. A la question : "Vous me demandez qui je suis ?", le président avait répondu : "C'est une question terrible", raille le Times.