Brésil / corruption : un banquier en fuite (presse brésilienne)
Dans l'affaire du Mensalao (pot de vins versé mensuellement à des députés du parlement du temps de la présidence de Lula) nouveau rebondissement. La Cour suprême ayant exigé l'éxécution des peines pour 12 personnes, 11 se sont rendues à la police. Mais un des condamnés concernés, Henrique Pizzolato, ex-responsable du marketing de la Banco do Brasil (BB fondée en 1808, la plus grande banque d'Amérique Latine, 119 000 employés) a choisi de prendre la fuite vers l'Italie, alors qu'il avait écopé de 12 ans de prison ferme, pour corruption, blanchiment d'argent, et détournement de fonds. C'est lui avait autorisé les virements faits par le Parti des Travailleurs (gauche, le parti de Lula, et de l'actuelle présidente Dilma Youssef) à des députés d'un autre parti.
Pizzolato a laissé une lettre à son avocat dénonçant l'impossibilité de bénéficier d'un procès équitable, et annoncé son intention de se réfugier en Italie, car il a la double nationalité brésilienne et italienne. L'information fait la Une de la presse brésilienne choquée par cette fuite.
"Recherché" titre ODIA qui a créé un avis de recherche dans le style de ceux qui étaient affichés dans le Far-West américain. Le Brésil a saisi Interpol mais sait qu'il y a peu de chances que l'Italie expulse un de ses ressortissants.
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