Hallyday / Gravoin : Valls va attaquer L'Express
Brève

Hallyday / Gravoin : Valls va attaquer L'Express

La femme de Manuel Valls est-elle intervenue auprès de son mari-ministre pour éviter la fermeture administrative d'une discothèque appartenant au clan Hallyday ? C'est ce qu'affirme L'Express sous la plume de Renaud Revel qui sous-entend qu'il s'agirait d'un renvoi d'ascenseur de la part de celle qui fait partie de l'orchestre de Johnny Hallyday. Valls dément et annonce porter plainte en diffamation contre l'hebdomadaire.

La scène se serait passée le 8 août, dans une discothèque du Cap d'Agde, l'Amnésia, détenue par le père de Laeticia Hallyday, André Boudou. Un incident aurait eu lieu entre un groupe de rugbymen et les vigiles de la discothèque.

A la suite de l'intervention de la police, l'établissement aurait été menacé de fermeture. L'Express raconte la suite : "C'est alors qu'à la demande de son père Laeticia Hallyday a téléphoné à Anne Gravoin. L'épouse de Manuel Valls, violoniste de métier, a la haute main depuis plusieurs mois sur une partie de l'orchestre de Johnny, dont elle recrute nombre de musiciens en vue d'une tournée de la star". La fin de l'article n'est faite que de sous-entendus : "Que s'est-il passé ensuite ?" se demande Revel. Toujours est-il que la décision de fermeture de l'Amnésia a été suspendue, André Boudou s'en tirant avec un simple avertissement de la sous-préfecture de l'Hérault". Et le magazine de conclure en rappelant que la chanteuse Régine était déjà intervenue il y a une dizaine d'années auprès d'un autre ministre de l'Intérieur, Jean-Louis Debré, pour éviter, déjà, une fermeture administrative de ce même établissement.Si L'Express n'est jamais affirmatif dans son article, le soupçon de renvoi d'ascenseur de Gravoin à Hallyday est très appuyé, notamment avec le titre "Simple comme un coup de fil".

Un exclusif de L'Express picto

A la suite de la publication de l'article, Manuel Valls a aussitôt réagi dans un communiqué en annonçant vouloir porter plainte en diffamation. "Compte tenu de la gravité des accusations et des insinuations contenues dans cet article, une action en diffamation sera engagée dans les tout prochains jours", indique le communiqué repris par l'AFP. Le ministre dément tout coup de fil et toute intervention : "Le contenu de cet article et l'intégralité des faits relatés relèvent d'allégations totalement mensongères. Madame Laeticia Hallyday n'a jamais contacté Mme Anne Gravoin afin que cette dernière intervienne d'une quelconque manière. [Anne] "Gravoin n'a jamais demandé la moindre intervention à son mari", relate le communiqué. En outre, le ministre dément qu'une fermeture administrative ait été envisagée à la suite de l'incident qui n'impliquerait qu'un vigile et un client qui a porté plainte. "Seul le vigile est donc susceptible d'être poursuivi et jamais aucune fermeture administrative de l'établissement n'a été envisagée par les services de la préfecture" conclut le communiqué qui reproche à L'Express de se faire "l'écho de rumeurs dénuées de tout fondement (...) qu'une enquête journalistique sérieuse aurait rapidement pu dissiper".

Comment expliquer un tel pataquès ? Selon nos informations, un proche du directeur de la discothèque aurait vu le père de Laeticia Hallyday appeler sa fille pour lui demander d'intervenir auprès de Gravoin, et l'information serait parvenue au journaliste de L'Express. Mais aucun témoin n'attesterait que Laeticia Hallyday s'est exécutée, encore moins qu'Anne Gravoin ait fait la demande auprès de Valls.

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