Mur des cons : 7 jours de mise à pied
Affaire du mur des cons : épilogue ? Clément Weill-Raynal, journaliste à France 3 et auteur de la vidéo diffusée par Atlantico présentant le "Murs des Cons" dans le local du Syndicat de la magistrature, a été mis à pied sept jours par la direction de France Télévisions. Premier grief : ne pas avoir mis sa direction au courant. Second grief : que l'histoire ait été révélée par un média concurrent. La mise à pied de sept jours s'accompagne d'une privation de salaire. La chaîne a par ailleurs déclaré que "Les griefs ne portent ni sur la captation des images réalisée lors d'un reportage pour la chaîne France 3, ni sur les moyens employés par le journaliste, mais bien sur son manque de loyauté alors que les images étaient diffusées par un média concurrent de France Télévisions et qu'il en niait formellement en être l'auteur". |
Weill-Raynal, lui, assume son geste et se déclare fier d'avoir tourné ces images même s'il ne se doutait pas qu'elles auraient de telles conséquences. Dans une interview donnée au Figaro.fr , fin avril, Weill-Raynal expliquait qu'il considèrait ne pas avoir "commis de faute professionnelle", ni "manqué ni de loyauté et d'honnêteté vis-à-vis de la hiérarchie de France 3". "En révélant l'existence du 'Mur des Cons'", il estimait "n'avoir fait que (s)on travail de journaliste et de citoyen". Il avait tenté de justifier le fait de ne pas en avoir parlé à France 3 par des connexions supposées entre le Syndicat de la magistrature et le SNJ CGT de France 3 qui auraient, selon lui, empêché la révélation de l'affaire. Nous vous racontions cet épisode ici.
Par Charlotte Chauvinc
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