Le président traité de "clown" porte plainte (presse portugaise)
Miguel Sousa Tavares, journaliste (chroniqueur de presse écrite et à la télévision) interrogé sur la possibilité de voir apparaître un équivalent portugais du populiste italien Beppe Grillo, a répondu "Nous avons déja un clown. Il s'appelle Cavaco Silva" désignant le président de la république, Anibal Cavaco Silva, avant d'ajouter "Il serait difficille de faire pire" La photo du journaliste et sa phrase assassine ont fait, hier, vendredi, la Une du quotidien Jornal de Negocios. Le procureur de la République devra déterminer si ce propos est une insulte à l'honneur du président punie d'une amende, ou d'une peine de prison pouvant atteindre 3 ans au maximum. |
Ce samedi, la presse portugaise commente longuement l'affaire.
"Traiter le président de clown est-ce une insulte ou un jugement politique ?" demande le quotidien Publico avec une photo de Sousa Tavares.
Même interrogation pour Diario de Noticias qui titre sous une photo du président (à gauche) et de Sousa Tavares (à droite) "Clown peut avoir un sens politique" et précise que "ce n'est pas la première fois que le président estime son honneur offensé". Sur le bandeau rouge en haut de la page on lit "Liberté d'expression". Le quotidien note aussi que Sousa Tavares a reconnu avoir été un peu "excessif" dans son propos.
Diario de Noticias
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