"Il n'y a que 20 % de femmes expertes invitées sur les plateaux. On ne peut plus se contenter de bonnes résolutions. Il faut des obligations de résultats. Nous allons proposer au gouvernement des modifications de la loi de 1986, qui gère l’audiovisuel, pour donner plus de pouvoir au CSA. Jusqu’ici, nous ne pouvions intervenir qu’en cas d’atteinte à la dignité humaine ou de discrimination grave. Il s’agirait notamment d’ajouter dans la loi l’idée que le CSA veille à une juste représentation des femmes dans tous les programmes et à l’image de la femme qui y est véhiculée, notamment en luttant contre les préjugés sexistes, les stéréotypes et les images dégradantes". Ce sont ces mots de Sylvie Pierre-Brossolette, nouvelle conseillère du CSA depuis janvier 2013, qui ont déclenché l'ire de Renaud Revel. Sur son blog Immedias, Revel, s'insurge : "Et revoilà le sempiternel refrain". Ce fameux refrain féministe qui selon Revel ressort "périodiquement de la naphtaline".

Selon le journaliste médias de l'hebdo, ce débat sur la question de la place des femmes à la télévision, est un débat "exaspérant dans son procédé et dans sa monotonie, qui finit pas sonner musicalement menteur". Pour lui, Sylvie Pierre-Brossolette, confond les problèmes.