Ce mouvement survient après les manifestations massives anti-Kirchner qui se sont déroulées dans tout le pays le 8 novembre dernier.

"Une grève et 160 barrages routiers contre le gouvernement" "La grève et les barrages vont affecter les transports, les banques et les services"

"Première grève générale en neuf ans de kirchnerisme" "Une grève qui va toucher les secteurs clés comme les transports et les banques"

L'information fait la une et les gros titres de toute la presse argentine, sauf le journal de gauche Pagina 12 qui ne l'évoque que dans le bandeau au-dessus du titre.

Le quotidien souligne que les syndicats (dont la CGT d'Hugo Moyano qui a rompu avec Kirchner en 2011 provoquant une scission de la CGT) demandent, entre autres, la baisse de l'impôt sur le revenu. Cette grève affectera les banques qui seront fermées, les hôpitaux n'accepteront que les urgences, il n'y aura pas de ramassage des ordures, les vols intérieurs seront annulés, etc. Des barrages routiers devraient bloquer la capitale ainsi que le reste du pays, car les syndicats d'agriculteurs soutiennent le mouvement. Mais le syndicat CGT pro-gouvernemental ne participe pas au mouvement.

Plusieurs sondages indiquent que la popularité de la présidente ne cesse de baisser. Le sondage Management & Fit lui donne 31,6% d'opinions favorables contre 64,1% un an plus tôt.

"Le gouvernement a imposé des contrôles sur le marché des changes pour lutter contre la fuite de capitaux et faire face aux échéances de la dette (...) car il n'a plus accès au crédit international à la suite de son défaut de paiement historique en 2001 sur plus de 100 milliards de dollars de dettes" signale l'AFP.

Un élément supplémentaire pour notre dossier Argentine : l'après-défaut mode d'emploi