La moblisation s'est d'abord faite via les réseaux sociaux comme lors du 13S, une manifestation identique le 13 septembre dernier.

Un slogan en ligne contre l'immobilisation du voilier-école de la marine argentine par un fonds vautour.

Selon un sondage réalisé par l'institut Management & Fit,cité par les agences AP et AFP, la cote de populartité de la présidente Cristina Kirchner est tombée à 31%. Mais 65% des personnes interrogées critiquent aussi l'opposition qui est très divisée.

Selon le ministère de l'Intérieur, la manifestation de Buenos Aires a rassemblé 700 000 personnes. Des dizaines de milliers d'Argentins ont aussi défilé dans le reste du pays, ainsi que des centaines devant les ambassades argentines en Amérique du Sud et en Europe.

Les partisans de Kirchner estiment que les manifestants appartiennent à la classe moyenne, et ne représentent pas l'ensemble de la population. Difficile pour autant d'accuser l'opposition de manipuler ces manifestations, puisqu'aucune personnalité politique n'était derrière l'organisation du "8N" (abréviation de 8 novembre)

Les photos de la place de Mai avec son obélisque à Buenos Aires sont à la une de toute la presse quotidienne. Les titres mettent l'accent sur cette manifestation et pas seulement ceux du groupe de presse Clarin (La Razon et Clarin), engagé dans un bras de fer avec le gouvernement qui veut le démanteler.

"Gigantesque manifestation contre le gouvernement" et "Mobilisation massive"

"Manifestation historique" et "La manifestation du 8 Novembre"

"La marche de la colère" et"Manifestation monstre contre le gouvernement dans tout le pays"

"La plus grande manifestation en 9 ans de kirchnerisme" et "Deuxième concert de casseroles à Mendoza et dans le pays"

Le gouvernement argentin fait pression sur le groupe de presse Clarin, éditeur du quotidien du même nom, pour qu'il abandonne certaines chaînes de télé et de radio, d'ici le 7 décembre afin de se conformer à une loi limitant la concentration dans les médias.

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