Grèce : les médias traditionnels pour la rigueur (blog)
Brève

Grèce : les médias traditionnels pour la rigueur (blog)

En Grèce "les médias dominants, largement bénéficiaires des années fastes, sont aujourd’hui avec les traditionnels «partis de gouvernement» les principaux défenseurs de la politique actuelle" de rigueur voulue par les institutions internationales comme le FMI, assure, sur son blog, Nikos Smyrnaios, maître de conférence en Sciences de l’Information et de la Communication (en France). "Désormais de nombreux Grecs se tournent vers des sources d’information alternatives pour essayer de comprendre, mais aussi pour retrouver l’espoir."

"Le journal télévisé de la chaîne Mega, avec une part de marché de 30%, est l’un des piliers du «gouvernement d’unité nationale» chargé de mettre en œuvre la politique de la Troïka. Mega appartient aux deux principaux groupes de presse du pays, DOL et Pegasus", indique l'universitaire.

"DOL édite notamment le quotidien Ta Nea. En novembre 2011, pratiquant un mélange de genres éloquent, Pantelis Kapsis, directeur du quotidien a quitté son poste pour devenir porte-parole du gouvernement dirigé par l’ancien banquier Loukas Papadémos."

"L’autre chaîne de télévision influente qui soutient mordicus le gouvernement et la Troïka est Skai TV, qui appartient à la famille Alafouzos, propriétaire également du quotidien Kathimerini et de la station radio la plus écoutée dans la capitale grecque. Ce groupe puissant cultive un profil sérieux et désigne le «populisme de gauche» comme son principal adversaire."

Ta Nea lundi 27 février 2012picto

Les Grecs se tournent donc vers les médias alternatifs et les réseaux sociaux. "Exemple avec le portail d’information alternative basé à Thessalonique, Alterthess, qui a repéré une petite mesure incluse dans un projet de loi récent : la suppression de la procédure de flagrant délit pour les policiers ayant enfreint la loi pendant leur service, notamment lors des manifestations." Autre exemple : "Yannis Bogiopoulos, journaliste gréviste du quotidien Eleftherotypia, qui a signalé sur Twitter que de nombreuses sommes (en milliards d’euros) mentionnées dans le texte soumis au Parlement le 13 février dernier en échange du dernier «plan de sauvetage» étaient laisséds blancs afin d’être complétés à posteriori. Les députés Grecs ont ainsi approuvé l’accord sans les chiffres !"

Partager cet article Commenter

 

Cet article est libre d’accès
En vous abonnant, vous contribuez
à une information sur les médias
indépendante et sans pub.

Déjà abonné.e ?

Voir aussi

Ne pas manquer

DÉCOUVRIR NOS FORMULES D'ABONNEMENT SANS ENGAGEMENT

(Conditions générales d'utilisation et de vente)
Pourquoi s'abonner ?
  • Accès illimité à tous nos articles, chroniques et émissions
  • Téléchargement des émissions en MP3 ou MP4
  • Partage d'un contenu à ses proches gratuitement chaque semaine
  • Vote pour choisir les contenus en accès gratuit chaque jeudi
  • Sans engagement
Devenir
Asinaute

5 € / mois
ou 50 € / an

Je m'abonne
Asinaute
Généreux

10 € / mois
ou 100 € / an

Je m'abonne
Asinaute
en galère

2 € / mois
ou 22 € / an

Je m'abonne
Abonnement
« cadeau »


50 € / an

J'offre ASI

Professionnels et collectivités, retrouvez vos offres dédiées ici

Abonnez-vous

En vous abonnant, vous contribuez à une information sur les médias indépendante et sans pub.