Pulvar perd un procès contre Bakchich
Brève

Pulvar perd un procès contre Bakchich

Dans le duel judiciaire qui a opposé l'hebdomadaire satirique en ligne Bakchich à la journaliste Audrey Pulvar, la 17e chambre correctionnelle de Paris a débouté la compagne d'Arnaud Montebourg.

Audrey Pulvar, présente aux côtés de Montebourg un soir de victoire électorale ? Une image qui semble familière. Mais la journaliste de France Inter avait jugé l'affirmation diffamatoire, lorsque Bakchich rapportait en septembre 2010 qu'elle avait, au soir des élections régionales de mars remportées par le PS, "accompagné la victoire socialiste rue de Solférino, au siège du PS, où se trouvait son cher et tendre". La journaliste dépose plainte le 6 octobre 2010 en se constituant partie civile. Jugement, le 9 février : "Nos écrits n'étaient pas diffamatoires, les juges notant que la «demanderesse reconnaissant avoir à d'autres occasions, accompagné son compagnon Arnaud Montebourg, à des événements organisés par ce même parti dont il est responsable»", rapporte Xavier Monnier, l'un des fondateurs du site, dans une tribune parue aujourd'hui.

Si Pulvar n'obtient donc pas l'euro symbolique qu'elle a réclamé pour le préjudice, ainsi que les 12 000 euros correspondants au remboursement de ses frais de défense, Monnier ne crie pas victoire : "[Relaxe] ne rime pas tout à fait avec relâche. Mme Pulvar peut encore faire appel", précise-t-il, s'inquiétant de potentielles poursuites envers sa personne.

Car depuis la liquidation judiciaire de la société Bakchich début 2011, "toutes les procédures intentées à l'encontre de la défunte société Bakchich se sont transformées en poursuite visant son directeur de publication à l'époque des faits", soit Monnier lui-même et ce en dépit du fait qu'il n'est pas l'auteur de l'article en cause (depuis supprimé). Le journaliste déplore aussi le coût de la procédure : "Des milliers voire quelques dizaines de milliers d'euros, quand lors de la liquidation de Bakchich, le directeur de publication n'a bénéficié ni d'indemnités, ni des Assedic."

(Jamel Benhassine)

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