Bridget, la caissière et le caddie
Pour réaliser une affiche de film il y a plusieurs méthodes, au moins deux.
La première méthode
consiste à copier l'affiche d'un film précédent qui a bien marché. Exemple n°1 dont il fut question dans un précédent Vite dit :
Présumé coupable de Vincent Garenq, 2011 et Les Cavaliers de l'Apocalypse de Jonas Akerlund, 2008
Exemple n°2 dont il fut également question dans un précédent Vite dit :
La Nuit nous appartient de James Gray, 2007 et La Peur au ventre de Wayne Kramer, 2006
La deuxième méthode
consiste à combiner deux images pour en faire une troisième. Exemple n°1 dont il fut question dans un précédent Vite dit, avec deux tableaux de Magritte qui, associés, forment l'affiche de The Tree of Life de Terence Malick (2011) :
Notre exemple n°2 est actuellement visible sur les abris-bus et autre colonnes Morris :
Les Tribulations d'une caissière de Pierre Rambaldi, 2011
Cette image promotionnelle est née de la rencontre de l'affiche du journal de Bridget Jones…
Le journal de Bridget Jones de Sharon Maguire, 2001
… et de celle, censurée, qui tenta de vanter en 2009 la tournée du chanteur Damien Saez :
Et voilà le résultat :
En y réfléchissant, il existe peut-être une troisième méthode qui s'appellerait… l'imagination.
Mais oui ça existe ! En Pologne, par exemple, où on ne se contente pas forcément d'utiliser les affiches de films pondues par les distributeurs européens ou amerlocains. On les redessine parfois, sinon souvent, en voici quelques-unes pour des films que vous reconnaîtrez aisément :
Un grand merci à CM'B, qui m'a soufflé l'idée de ce Vite dit.
Et c'est l'occasion de lire ma chronique intitulée Échos de femmes.
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