Attaques contre profs d'éco, suite
Brève

Attaques contre profs d'éco, suite

Si le bazooka n’est pas de sortie pour flinguer les professeurs de sciences économiques et sociales, en revanche ce sont deux gros pétards qui ont explosé le 28 novembre.

Souvenez-vous : dans la conversation menée avec des profs de SES, membres de l’APSES, il était souvent question d’attaques répétées de la part du patronat qui estime que la discipline est trop centrée sur les sciences sociales et pas assez sur l'entreprise ou le commerce.

Cette semaine, les profs ont droit à deux attaques. La première est signée Frédéric Lemaître, président d’une société de gestion de base de données sensibles (sic) et publié sur le site Atlantico. Que reproche Lemaître aux professeurs de SES? De ne pas enseigner l’investissement en Bourse. Pourtant, "la Bourse est l’un des moyens les plus efficaces pour financer le développement des entreprises qui ont une vision à long terme de leur avenir et pour comprendre la microéconomie". Et d’oser un : "La Bourse est la vie."


 

Deuxième pétard : une tribune parue dans Les Echos, signée Jean-Michel Fourgous et Olivier Dassault (oui oui, le fils de et le petit-fils de), tous deux députés UMP et membres de la Commission des finances. Dans cette offensive co-signée par douze autres indignés, les auteurs estiment que notre sous-culture économique est gravissime, et devinez à qui la faute ? À l'enseignement et aux journalistes.

 

Morceaux choisis : "Quelle image le jeune lycéen peut-il avoir de l’économie quand son professeur lui conseille de lire « Alternatives économiques », journal qui, sous couvert d’objectivité, le dégoûte de l’entreprise et lui donne le blues à coups de titres plus pessimistes les uns que les autres (« Génération galère », « Le début de la fin »)" ? Ou encore : "la sous-culture économique du milieu journalistique (moins de 10% des journalistes ont une formation en économie) et leur engagement politique, souvent à peine larvé (80% des journalistes se déclarent « de gauche » selon une étude du journal Marianne), expliquent peut-être cette tendance des médias à se transformer en une véritable machine à broyer la réalité…"

Merci au prof de SES qui m'a passé l'info.

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