"Ils s’étaient battus pour faire élire Barack Obama en 2008, et les voilà plus attaqués que jamais : les syndicats américains encaissent coup sur coup, surtout là où ils sont forts, dans le secteur public", constate Libération, qui souligne leur déclin au plan national.
Dans le Wisconsin (était du Middle West) où Scott Walker, le gouverneur républicain s'est longuement battu contre eux depuis février 2001, "les syndicats de fonctionnaires doivent maintenant organiser des élections tous les ans pour prouver qu’ils ont bien le soutien de plus de 51% des salariés de leur secteur. L’Etat, qui permettait jusqu’à présent aux syndicats de prélever directement leurs cotisations sur les salaires, n’assure plus ce service. Et les organisations qui survivront à ces nouvelles entraves n’auront plus qu’un droit de négociation collective limité, excluant les avantages sociaux, les retraites ou l’assurance santé."
"Au niveau national aussi, les syndicats font face à un déclin qui semble irréversible : ils ont perdu 612 000 membres en 2010, selon les chiffres du département du Travail. Le taux de syndicalisation est tombé à 11,9%, contre 20% en 1983."