n'en finit pas de faire parler. Dimanche soir, la journaliste est montée à la tribune pour fêter le succès de son compagnon. Des journalistes de Radio France montent au créneau pour appeler leur consoeur à plus de discrétion.

Le syndicat, quant à lui, s'exprime en termes plus lyriques : "Nous nous faisons violence au moment d’écrire ces lignes. La vie privée de nos collègues ne regarde que nos collègues, mais comment ne pas les alerter? Les supplier pour ainsi dire. Leur vie intime s’entremêle avec notre travail."

La solution préconisée par le SNJ n'est cependant, à nos yeux, pas meilleure : " Vivez vos amitiés et vos amours, mais gardez-les pour vous." Dans ce domaine, la transparence, si elle est compliquée à gérer, a la mérite de l'honnêteté, au moins en ce qui concerne Pulvar. Le tract se plaignait aussi des prises de position d'Ivan Levaï, premier mari d'Anne Sinclair, qui a défendu DSK à l'antenne, et d'Olivier Poivre d'Arvor, dirigeant de France Culture, en faveur de son amie "depuis l'enfance" Martine Aubry.

Le directeur de la rédaction de France Inter Matthieu Aron a indiqué à la SDJ que Pulvar, qui n'a déjà plus le droit de faire de réflexions politiques dans son édito matinal, ne pourra plus non plus interroger l'éditorialiste de presse écrite invité tous les matins sur la station.

Le malaise ne devrait être qu'amplifié par les propos de Jean-François Copé, sur Canal+, à propos du couple Pulvar-Montebourg : "C'est une question qu'il faudra bien un jour poser, très poliment, sans bouleverser l'ordonnancement ambiant", a-t-il lancé, selon Les Echos.

(par Noëmie Le Goff)

La situation devient très compliquée pour la journaliste, qui s'était expliquée récemment sur un blog après des critiques virulentes, et s'était déjà longuement défendue et expliquée sur sa relation avec Montebourg dans une tribune à Libération, mais aussi, en décembre… sur le plateau de Ruquier.