Le père de Joffrin proche de J.M. Le Pen ?
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Le père de Joffrin proche de J.M. Le Pen ?

La passe d'arme continue entre Laurent Joffrin et Marine Le Pen, après leur face-à-face tendu lors de l'émission Des paroles et des actes, diffusée sur France 2 jeudi 23 juin.

Ce lundi, dans les Grandes gueules sur RMC, Marine Le Pen lance : "Vous savez que le père de Monsieur Joffrin est l'un des meilleurs amis de mon père, c'est pour cela qu'il est aussi énervé. (...) Monsieur Joffrin a eu l'occasion de passer une croisière lorsqu'il avait à peu près 25 ans , avec son père et Jean-Marie Le Pen. A l'époque, la fréquentation de Jean Marie Le Pen ne lui hérissait pas le poil".


Laurent Joffrin lui répond, aujourd'hui, sur le site du Nouvel Observateur. Il rappelle que les liens de son père avec Le Pen "sont connus de longue date. Ils ont été racontés dans nombre d’articles et de livres. Je n’y puis, à vrai dire, pas grand-chose. Depuis plus de quarante ans, j’ai des idées opposées à celles de mon père, qui reste néanmoins mon père. Cela arrive…"

On trouve effectivement trace de cette information dans ce portrait de 2003 du Nouvel Economiste ou encore dans ce portrait publié sur le site La République des lettres : "Son père, Jean-Pierre Mouchard, est un éditeur de livres d'histoire devenu gestionnaire de fortunes, dont celle de Jean-Marie Le Pen".

Un article de Libération, datant de 1999, et signalé sur twitter par un journaliste de BFM TV, mentionnait également des relations entre son père et Jean-Marie Le Pen, mais sans jamais donner le nom de Laurent Joffrin. Qui avait pourtant déjà été directeur de la rédaction de Libé, une première fois, de 1996 à 1999 (sans que l'on sache q'il avait déjà quitté le journal au moment de la publication de l'article).

Joffrin ajoute, dans sa réponse: "J’ai rencontré deux ou trois fois Jean-Marie Le Pen dans les années 70, dont une fois en vacances, quand il était un personnage plutôt marginal. J’étais jeune journaliste, tout m’intéressait. C’est un métier où l’on rencontre toutes sortes de gens. (...) Cela n’impliquait aucune sympathie pour ses idées, que j’ai toujours détestées. Et pour cause : je suis entré au PS en 1971 pour en sortir quand je suis devenu journaliste, huit ans plus tard. J’ai ensuite travaillé, trente ans durant, pour deux journaux : Libération et le Nouvel Observateur, qui ont toujours rejeté les idées du Front national."

Une autre passe d'arme avait eu lieu, dans l'émission "Des paroles et des actes", entre Caroline Fourest et Marine Le Pen. L'article est ici.

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