Il s'appelle Liu Bolin. Il est artiste, chinois et invisible. Il suffit qu'il s'immobilise devant un décor et hop ! il disparaît. C'est ce que montre, paradoxalement, sa série de photographies intitulée Hiding in the City.

L'idée lui en est venue lorsqu'en 2005, le village d'artistes où il avait son atelier fut détruit par les autorités chinoises. Liu Bolin posa alors pendant des heures devant les ruines, des assistants peignirent le décor sur son corps, des photos furent prises, et c'est ainsi que tout commença vraiment pour ce sculpteur qui devint homme invisible. Depuis, ses photos font le tour du monde.

Les photographies et les sculptures de Liu Bolin seront à Paris à partir du jeudi 24 février et jusqu'au 12 avril à la galerie Paris-Beijing 54 rue du Vertbois - 75003 Paris.

L'occasion de lire ma chronique intitulée l'armée des Mingong, à propos d'une artiste nommée Wen Fang qui exposa en 2008 dans la galerie Paris-Beijing de Pékin.