Premiers pas hésitants puisque le secrétaire d'état explique ce matin qu'il n'avait pas l'adresse de son ministère, où il n'est pas bien reçu "les fonctionnaires de mon Ministère ne veulent pas du gouvernement, y compris moi et mon Ministre".

Ce jeudi devait se dérouler le premier Conseil des ministres "j'espère qu'il y aura conseil ministériel auj. j'ai appris ca par la presse, j'espère que ca se confirme"

Invité en direct sur France Inter, ce même jeudi matin, Amamou signale que la radio souhaiterait avoir le Premier ministre à l'antenne "ils veulent ghanouchi pour demain, je vais le contacter"

Lundi, venant d'être nommé, Amamou expliquait, avec humour, sur Twitter "Ne vous inquiétez pas si je met longtemps a répondre, ca veut pas dire que j'ai ete arrêté :) Je suis submergé" puis mardi il se rend chez le Premier ministre et évoque les reproches d'autres membres du gouvernement "parce que je ne porte pas de cravate".

Amamou évoquait aussi les difficultés de la chaîne de télévision TV7 qui était sous étroite serveillance jusqu'a la chute de Ben Ali: "TV7 est en dehors de tout contrôle depuis qu'il n'y a plus de ministère de l'information ils ont du mal a s'adapter". Mercredi en fin de journée, il participait à un débat télévisé: "a la télévision nationale pour un debat. c'est le bordel" sans oublier de remarquer que son directeur est toujours le même.

La présence d'Amamou au gouvernement n'échappe pas à la presse internationale. Exemple: le Guardian utilise la même photo (le ministre-blogueur lors de sa prestation de serment) que le supplément Tunisie du Monde daté du 20 janvier 2011.