: c'est le diagnostic des médecins de l'hôpital militaire du Val de Grâce, selon Marielle de Sarnez, numéro deux du Modem, au sujet du malaise dont a été victime François Bayrou, lundi soir, après son passage dans l'émission Le Grand journal, de Canal +.
| Au cours de l'émission, pendant Le Petit journal, Bayrou avait accusé Yann Barthès de "manipulation" pour lui avoir attribué des phrases qu'il n'aurait pas prononcées, lors du discours d'ouverture du congrès de son parti, dimanche dernier. Notamment celle-ci : "Les partis se tiennent par les noyaux durs", qui a été tournée en dérision par Le petit journal. Mais Bayrou avait accusé Barthès à tort, comme @si le précisait, puisque Le Post.fr, et ensuite, Le petit journal du lendemain, ont diffusé les images prouvant que le leader du Modem avait bien prononcé ces propos. |
"Les médecins ont mis un mot sur le malaise qu'il a subi: il s'agit d'un léger ictus transitoire, dont la cause probable est le surmenage, et qui s'accompagne d'une perte momentanée de l'attention et d'une partie de la mémoire", explique donc Marielle de Sarnez. De quoi donner une explication au cafouillage de Bayrou.
"Je me suis trouvé comme débranché de l'émission. Je savais que j'étais là, je n'ai pas perdu conscience mais j'avais une sorte de vertige. Je ne savais plus ce que les gens disaient et me disaient (...). C'était un sentiment d'irréalité", a confié Bayrou à l'AFP, en précisant que son état "a duré une partie de la soirée". Interrogé sur son escarmouche avec Barthès, Bayrou a tenu à préciser que "Yann Barthès n'y est absolument pour rien. Le malaise a commencé avant son intervention".
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