Les producteurs de la Cité du mâle menacés de mort (Le Parisien)
Brève

Les producteurs de la Cité du mâle menacés de mort (Le Parisien)

Le documentaire controversé La Cité du mâle, diffusé le 29 septembre après avoir été déprogrammé, semble ne pas être bien accueilli par certains jeunes de banlieue. Plusieurs d'entre eux, issus de la cité Barbusse, à Vitry-sur-Seine, se sont rendus devant la société de production, "Doc en Stock" pour crier leur désaprobation, raconte le Parisien.

Vendredi dernier, à 18h30, une dizaine de jeunes se sont présentés devant les locaux de la maison de production, selon le quotidien. Ils souhaitaient rencontrer la réalisatrice et le responsable de la boite de production. Devant l'impossibilité de les rencontrer, ils ont ensuite lancé : "On va vous brûler. On reviendra et on vous brûlera tous!", selon une source proche de l'affaire, citée par le Parisien.

Quatre d'entre eux ont été mis en examen dimanche pour avoir proféré des menaces de mort. Parmi eux, trois apparaissaient dans le documentaire. Selon la police judiciaire, cité par Le Parisien, les garçons auraient revendiqué "leur droit à l'image", avant de réclamer... de l'argent à la production. "Plusieurs jeunes se sont plaint de l'image donnée d'eux à travers ce documentaire. Ils voulaient obtenir une compensation. Le ton a fini par monter", raconte la même source. Il n'y a pas eu de violence physique, ni de dégradation".

Dans l'article du Parisien, Nabila Laïb, la journaliste qui a travaillé sur le documentaire avec la réalistarice Cathy Sanchez, présentée par la production comme une "fixeuse", raconte qu'un des jeunes interpellés l'a appelée pour lui dire qu'il se rendait à la société de production. Elle lui a alors conseillé de "s'entretenir calmement avec les responsables de la société", assure-t-elle. Elle précise que ce jeune lui a indiqué qu'il a perdu une promesse d'embauche auprès de la mission locale de Vitry après la diffusion du reportage.

Les quatre jeunes interpellés ont été remis en liberté et placés sous contrôle judiciaire, avec interdiction de se rendre à Paris, et d'entrer en contact avec des personnes de la maison de production. La police a mis en place des patrouilles de sécurisation autour du domicile de la réalisatrice et des locaux de la société de production.

Partager cet article Commenter

 

Cet article est libre d’accès
En vous abonnant, vous contribuez
à une information sur les médias
indépendante et sans pub.

Déjà abonné.e ?

Voir aussi

Ne pas manquer

DÉCOUVRIR NOS FORMULES D'ABONNEMENT SANS ENGAGEMENT

(Conditions générales d'utilisation et de vente)
Pourquoi s'abonner ?
  • Accès illimité à tous nos articles, chroniques et émissions
  • Téléchargement des émissions en MP3 ou MP4
  • Partage d'un contenu à ses proches gratuitement chaque semaine
  • Vote pour choisir les contenus en accès gratuit chaque jeudi
  • Sans engagement
Devenir
Asinaute

5 € / mois
ou 50 € / an

Je m'abonne
Asinaute
Généreux

10 € / mois
ou 100 € / an

Je m'abonne
Asinaute
en galère

2 € / mois
ou 22 € / an

Je m'abonne
Abonnement
« cadeau »


50 € / an

J'offre ASI

Professionnels et collectivités, retrouvez vos offres dédiées ici

Abonnez-vous

En vous abonnant, vous contribuez à une information sur les médias indépendante et sans pub.