Borloo : aux origines de la rumeur
Brève

Borloo : aux origines de la rumeur

Alleluia ! C'est fait. C'est sûr. C'est plié. Vous ne le savez pas encore ?

On ne vous a pas mis dans la confidence ? Quels ringards ! Ce sera Borloo. A propos du remaniement ministériel, unique sujet de mobilisation pour le gratin du journalisme politique parisien, les sources autorisées en sont désormais sûres. Aphatie en est certain, même si son texte est truffé de précautions verbales ( "sous réserve de"', "à défaut dêtre certain", "sans pouvoir être plus précis pour l'instant" on dirait un pastiche de Coluche, sur les sources autorisées qui s'autorisent à penser) : Borloo succédera à Fillon.

La "rumeur Borloo" est une rumeur urbaine comme une autre, et elle obéit aux mêmes lois physiques : chacun de ceux qui la colportent contribue à la renforcer. A cette différence près que le village qu'elle met en ébullition est le fameux village du microcosme, peuplé d'une quinzaine d'éditorialistes, de quelques dizaines de conseillers fébriles, et d'ex-futurs ministres dans la désolation. Comme toutes les rumeurs, il est dificile d'en déterrer les origines. Les Echos nous donnent pourtant un indice, avec leur papier d'aujourd'hui. "François Fillon n'en est pas revenu. Certains de ses collaborateurs ont reçu un appel de Jean-Louis Borloo, pour savoir s'ils comptaient rester à Matignon à ses côtés". Voilà donc dénichée l'origine mystérieuse : il s'agirait d'un certain François F. demeurant à l'hôtel de Matignon, rue de Varenne, à Paris. Source parfaitement impartiale sur le sujet, comme chacun le comprendra, et qui n'a aucun intérêt, strictement aucun, à savonner la planche d'un de ses successeurs potentiels, en faisant courir des rumeurs sur son impatience et sa fébrilité.

@si ayant à coeur d'informer ses matinautes avant les autres (à quoi servirait-il, sinon, de se lever matin ?) nous sommes en mesure de révéler ce qui suit : sous réserve qu'aucun événement imprévu ne vienne bouleverser le cours des choses, sans pouvoir être plus précis pour l'instant, et après la consultation de la totalité, nous disons bien la totalité, des acteurs concernés, nous sommes en mesure d'affirmer qu'aucun scénario du remaniement n'est véritablement exclu, à l'exclusion de ceux qui sont d'ores et déjà abandonnés.

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