Au Sarkozistan, faucons contre "présentables"
Brève

Au Sarkozistan, faucons contre "présentables"

Paris, 21 septembre. La nervosité s'est déplacée, mais le groupe dirigeant du Sarkozistan

semble encore tenter de faire oublier, en répandant la peur, la vague de réprobation internationale dont il a été l'objet ces derniers jours. Si le Numéro Deux du régime, Fillon, tentant de se fabriquer une image "présentable" dans une sourde compétition avec le leader, s'est excusé auprès du micro-Etat voisin du Luxembourg, après les propos d'un parlementaire en vue, qui expliquait qu'il eût préféré que ce micro-Etat ne voie jamais le jour, c'est vers la "menace terroriste" que les hommes au pouvoir tentent d'attirer l'attention. "Le niveau de menace est élevé" répète chaque jour le ministre de la Police Hortefeux...

pictoici en couverture d'un magazine des "durs"

... parfaitement à l'aise dans son statut de leader des faucons du petit Etat voyou d'Europe occidentale. Les médias d'Etat, comme ceux des oligarques, ne cessent donc de montrer des uniformes, et des patrouilles de police dans les lieux publics (à commencer par Hortefeux, qui a donné l'exemple en allant parader sous le monument symbolique de la capitale sarkozistanaise, la tour Eiffel.

Quant aux informations minimisant cette "menace terroriste", elles paraissent en bas de page. C'est en bas de page en effet, que le journal appartenant à un vendeur d'armes octogénaire, Le Figaro, a rapporté que cette alarme générale ne reposait que sur une conversation, surprise par on ne sait qui, "d'une femme qui serait suscpetible de..." Toujours en bas de page, le même journal s'est offert l'audace d'une comparaison avec le royaume voisin de Grande-Bretagne, où six employés inoffensifs ont été gardés à vue pendant la visite du principal diginitaire de la religion locale, le "pape", également parce qu'une "conversation" aurait été surprise entre eux. Autre exemple : toutes les chaînes locales ont diffusé des images de la visite du faucon Hortefeux dans un lycée proche de la capitale, lycée dans lequel une policière armée viendra quelques heures par semaine faire des apparitions. Mais c'est en bas de page, que les lecteurs du Monde (opposition modérée, récemment racheté par une troïka de milliardaires) ont appris que le proviseur de ce lycée se demandait encore pourquoi son établissement avait été choisi pour ce grand honneur, le dernier acte de violence y remontant à 2005.

En se promenant dans les rues de la capitale, le visiteur étranger est surpris du contraste entre la nervosité de la nomenklatura, et le calme de la population, qui semble accoutumée à ces éruptions périodiques, auxquelles elle n'accorde pas grande importance. Ainsi, dans les "cafés" du Sarkozistan, lieux de sociabilité du petit Etat voyou où une certaine liberté de parole est traditionnellement tolérée, on colporte, en souriant, que les armes des militaires qui patrouillent dans les lieux publics sont toujours chargées à blanc. Ce que les médias dominants se gardent évidemment de préciser.

NDR : notre réserve de clichés des dirigeants du Sarkozistan, accompagnant ces reportages, est limitée. Si certains de nos lecteurs sont en possession d'images de dignitaires de toutes obédiences, en grande tenue, nous nous ferons un plaisir de publier les plus évocatrices. Les envoyer au site qui nous héberge (contact@arretsurimages.net) qui transmettra.

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