Sondage IFOP-Figaro sécurité : critiques (tardives) du Monde
Le sociologue nuance les chiffres du sondage IFOP, par d'autres chiffres indiquant que l'insécurité n'est pas un thème prioritaire pour les Français : |
"La grande enquête "victimation et sentiment d'insécurité en Ile-de-France", menée tous les deux ans auprès de 10 000 personnes (soit dix fois plus que les sondages IFOP ou CSA), concluait en 2009 que, pour les Franciliens, ce n'est plus du tout la délinquance qui est jugée prioritaire (avec un recul, depuis 2001, de 39,2 % à 12,6 %), mais, et de loin, la pauvreté et le chômage (à 39,8 % et 40,9 %)" souligne Fassin.
Et Fassin poursuit : " Une enquête nationale de l'IFOP, fin juillet, montre certes une forte progression du sentiment que la délinquance a augmenté depuis 2007 (de 43 % à 59 %) ; mais 84 % des sondés se jugent personnellement en sécurité."
Les précédentes critiques adressées jusque là à ce sondage particulièrement manipulatoire portaient notamment sur le fait que le questionnaire était auto-administré (la personne choisit de remplir le questionnaire par elle même) , l'absence de case " ne se prononce pas" ou les biais contenus dans les questions et dans les réponses proposées.
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