Enregistrements : Sarkozy, "flirt" de Bettencourt (Le Point)
Brève

Enregistrements : Sarkozy, "flirt" de Bettencourt (Le Point)

Les enregistrements pirates du maître d'hôtel  n'avaient pas encore livré tous leurs secrets.

Dans son dossier sur l'affaire Woerth-Bettencourt, Le Point de la semaine, publié le 8 juillet, a à nouveau braqué le projecteur sur une conversation entre la milliardaire et son gestionnaire de fortune, Patrice de Maistre. Il y est question de l'intérêt très marqué de Patrick Ouart , le conseiller juridique de Sarkozy à l'époque, pour l'affrontement entre le photographe François-Marie Banier et la fille de l'héritière L'Oréal.

Et au milieu de la conversation, Le Point publie une phrase qui, à notre connaissance, ne l'avait pas encore été. Légère, elle pose tout de même des questions sur les relations précises entretenues par Bettencourt avec le chef de l'Etat.

A de Maistre qui lui indique qu'il va passer prochainement à l'Elysée, Liliane Bettencourt a une étrange réponse ironique :

"Ne me prenez pas mon flirt !"

Apparemment interloqué, de Maistre se fait préciser :

"-C'est-à-dire ?
-Sarkozy.
-Ah, non, non, ne vous inquiétez pas. (Il rit)"


Voilà qui pose question, puisque le chef de l'Etat assure n'avoir été reçu que "deux fois" en 20 ans chez les Bettencourt… Même ironique, la remarque semble traduire une certaine amitié.

Pourquoi cette phrase ambigüe et étonnante n'avait-elle pas été publiée auparavant ? Lorsqu'on regarde à nouveau les extraits publiés par Mediapart et par Le Point, cette conversation du 12 juin 2009 existe bien, mais le passage sur le flirt est coupé, la coupe étant même signalée par le symbole (…).

Regardez, l'échange devrait s'intercaler entre "Je sais que M° Goguel est chez le procureur et je veux vous voir." et "Donc peut-être que cet après-midi, j'aurais quelque chose de nouveau."

Il n'est ni chez Mediapart :



Explication ? "Lorsque j'ai écouté et retranscrit les bandes, je n'ai tout simplement pas compris ce passage, assure Fabrice Arfi (Mediapart). Les propos étaient presque inaudibles, et j'ai pourtant réécouté plusieurs fois, en modifiant la qualité du son, sans résultat…"

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