Annoncées oralement fin mars, ces restrictions, "sévères" au goût de l’AFP, prévoient de plafonner la couverture vidéo des agences à 2 minutes par jour dont 30 secondes par conférence de presse ou montée des marches. Elles n’ont toutefois pas été confirmées par écrit pour l’instant. Deux courriers communs des agences ont en effet été adressés aux organisateurs du Festival en février et début avril, qui n’ont pas encore donné suite.

Dans l’attente, Reuters et AP ont déjà prévenu qu'elles boycotteraient totalement la manifestation, tous supports compris, au cas où aucun accord ne serait trouvé. Elles craignent que cette nouvelle donne, dictée par les intérêts financiers, ne réduisent "sensiblement leur capacité à fournir à leurs abonnés une couverture audiovisuelle convenable des événements publics du Festival". Notamment sur le plan international, où la visibilité du festival pourrait être sérieusement entravée.

(Par Flora Beillouin)