"Le 3 avril, le journal Le Monde, dans un papier signé par Béatrice Jérôme, écrit ceci: «Depuis plusieurs semaines, le chef de l’Etat est convaincu, sur la foi d’indices probants, que Mme Dati n’est pas étrangère aux rumeurs sur la vie privée du couple présidentiel.» (...) il semble bien que la journaliste du Monde ait relayé avec complaisance la rumeur de la culpabilité de Rachida Dati. A moins qu’elle n’ait eu connaissance, directement, des «indices probants» mentionnés dans son article. S’ils existent, ces indices, si elle les a vus, les rendra-t-elle publics dans les jours prochains?"

"Le 4 avril, c’est au tour du Journal du dimanche d’évoquer la culpabilité de Rachida Dati. Voici l’extrait de l’article signé par Laurent Valdiguié: «Selon nos informations, une enquête des services de renseignements français, remise au chef de l’Etat durant le week-end précédant le premier tour des régionales, ciblerait notamment Rachida Dati"

"Bernard Squarcini, a reconnu l’existence d’une enquête concernant la rumeur autour du couple présidentiel. Mais il en a cantonné l’objet (...) «La DCRI n’a procédé (...) à aucune enquête visant de près ou de loin Mme Rachida Dati.»

"Donc, l’enquête évoquée par le JDD le 4 avril n’est visiblement pas celle de la DCRI. De quelle enquête parle donc le journal? Son journaliste, a-t-il, lui aussi été manipulé, ou bien a-t-il vu les documents qu’il mentionne dans son papier?"