"Le mystère, un des plus épais de l'histoire de la musique, tenait depuis trois siècles(...) celui-là même dont le maître de Crémone avait toujours refusé de révéler la formule : le vernis. (...) Et c'est là que l'information essentielle est tombée : le maître utilisait un simple vernis à l'huile."

"De quoi détruire le mythe ? Pas sûr. " Le luthier reste fasciné par la perfection du travail, la méthode extraordinairement aboutie ", assure Balthazar Soulier. Le public écarquillera toujours les yeux devant le prix astronomique des instruments. Les meilleurs solistes, gorgés de confiance, continueront à le faire sonner comme aucun autre. Quant aux fêlés des quatre cordes, artistes ou scientifiques, ils poursuivront leur recherche éperdue du secret du vieux maître de Crémone." dit la dernière phrase qui contredit donc le titre.....


Le Monde daté samedi 5 décembre 2009