Jean Sarkozy à la Une (presse nationale)
Brève

Jean Sarkozy à la Une (presse nationale)

L'affaire Jean Sarkozy est longuement évoquée par la presse nationale mardi 13 octobre.



La Une plus quatre pages dans le quotidien Le Parisien/Aujourd'hui en France



Depuis que je me suis lancé en politique, j’ai toujours fait l’objet de critiques, confie-t-il à notre journal. Quand on fait ce métier, il faut s’y attendre, s’y préparer. Mais je suis très déterminé, très motivé, et j’observe que c’est surtout la gauche qui tire sur moi. Ce sont des attaques très partiales. On oublie vite, ou on fait mine d’oublier, que j’ai été élu conseiller général du canton de Neuilly-Sud au suffrage universel. Puis élu président de groupe au conseil général des Hauts-de-Seine par mes pairs. Depuis deux ans, je suis sur le terrain, je travaille" déclare Jean Sarkozy"



Comme le signale Le Parisien, l'affaire a été aussi évoquée par la télévision publique chinoise.

"Durant cinq bonnes minutes, photos à l’appui du fils du président avec son père, son épouse ou en réunion à l’UMP, la présentatrice a commenté ce cas de « népotisme à la française ». Les reporters chinois, plutôt critiques, ont insisté sur le parcours universitaire « chaotique » de Jean Sarkozy, se demandant « comment un homme aussi jeune, qui n’a même pas fini ses études, peut diriger un organisme aussi important »."

"La télévision d’Etat, parlant plusieurs fois du « petit Sarkozy », a aussi rappelé l’épisode de son accident de scooter, laissant entendre que le jeune homme a été « au-dessus des lois »." explique Le Parisien


La Une et trois pages dans Libération


"«Quel est le mérite de Jean Sarkozy à part d’être le fils à papa ?» La question a été posée hier par Arnaud Montebourg mais aussi par de nombreuses voix à gauche" écrit Laurent Joffrin dans son éditorial "Les accusations de népotisme se sont multipliées, beaucoup se demandant comment le jeune homme de 23 ans, conseiller général des Hauts-de-Seine depuis seulement deux ans et toujours étudiant en droit, pourrait prendre la tête d’un organisme qui a réalisé un chiffre d’affaires d’un milliard d’euros en 2008 et détermine le futur du plus grand quartier d’affaires d’Europe. Toute la journée d’hier, les responsables de l’UMP sont montés au créneau pour défendre Jean Sarkozy. «Le procès d’intention est détestable» , a lâché Frédéric Lefebvre. Mais la polémique embarrasse aussi les députés de droite qui, sous couvert d’anonymat, critiquent cette promotion-éclair. Notre monarchie était élective. Deviendrait-elle héréditaire ?"

"L'entourage de Nicolas Sarkozy reconnaît certaines erreurs de communication" indique le sous-titre du premier article de la page 3 du Figaro.


Sarkozy posait les termes de la conversation nationale. Depuis la mi-septembre, on n’a plus beaucoup de contrôle sur la conversation nationale.»" Le Figaro cite un "fidèle" du président : "« C’est vrai, en ce moment, il y a un petit coup de vague à l’âme », admet un homme du président.

"Ce sont les « valeurs du sarkozysme » qui sont aussi malmenées depuis quinze jours, comme dans les premiers mois de l’année 2008, quand l’opinion rejetait le nouveau style du chef de l’État. L’affaire Polanski puis l’affaire Mitterrand ont rudement secoué la carlingue élyséenne. La polémique autour du ministre de la Culture a cassé la dynamique suscitée par sa nomination en juin. « C’est vrai, Mitterrand, ça n’a pas marché », confie un proche du président, un peu las. Les attaques contre Frédéric Mitterrand ont beaucoup inquiété à l’Élysée, « nettement plus que la polémique sur Jean Sarkozy », prévient d’emblée un collaborateur élyséen. Nicolas Sarkozy, quant à lui, « s’estime à nouveau la cible des médias », selon ses proches. Le sort réservé à son fils Jean, qui devrait prendre en décembre la présidence de l’Epad dans les Hauts-de-Seine, lui paraît être le signe que les journalistes veulent s’en prendre à sa famille."


"Au coeur d’une tempête médiatique, Jean Sarkozy a tenté de garder le silence. Le fils du président de la République a annulé, hier, sa participation à une émission de télévision consacrée à sa probable accession à la tête de l’Epad, l’établissement d’aménagement du quartier d’affaires de la Défense. Le président du groupe UMP au conseil général des Hauts-de-Seine s’est finalement défendu dans une interview au Parisien.fr" ajoute le deuxième article du Figaro

Christophe Grébert, blogueur à Puteaux, et initiateur d'une pétition contre la nomination du fils Sarkozy, a été interrogé par de nombreux médias lundi 12 octobre : M6, iTélé, France Inter, Public Sénat, LCI radio, RTL, Europe 1 et RMC. Ce qui a provoqué une surcharge du site recevant les signatures, rendant celui-ci indisponible par moments. On comptait 5 000 signatures dimanche et plus de 32 750 lundi 12 octobre en début de soirée.

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