La BNF négocie avec Google
Depuis 2005 et une tribune dans Le Monde (accès abonné) de son ancien patron qui sonnait comme un appel à la résistance européenne face à la toute puissance de Google, la Bibliothèque Nationale de France s'était faite le fer de lance de l'initiative Europeana, visant à concurrencer les "Anglo-Saxons".
Quatre ans plus tard, elle semble avoir changé de ligne, comme le révèle La Tribune. La BNF négocie avec le géant de l'Internet pour lui confier la coûteuse numérisation de certains de ses ouvrages, que Google propose d'effectuer gratuitement, en échange de l'incorporation des livres dans sa propore base de donnée.
"Pour numériser les fonds de la IIIe République, il nous faudrait entre 50 et 80 millions d'euros", justifie le directeur général adjoint Denis Bruckmann interrogé par le Figaro.fr. Un chiffre à mettre en rapport avec les 5 millions d'euros annuels dont dispose le projet français Gallica.
Le géant américain a déjà numérisé 10 millions de livres (contre 4 millions qu'étaient parvenus à rassembler Europeana) et envisage désormais de devenir un site de vente de livres numériques, grâce aux fonds ainsi rassemblés et concurrencer Amazon.
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