Tibéhirine / Karachi : pas de secret-défense (Sarkozy)
Nicolas Sarkozy a assuré jeudi qu'il n'y aurait "pas de secret défense" concernant l'assassinat en 1996 des moines de Tibéhirine, ni dans l'enquête sur l'attentat meurtrier de Karachi.
"Il n'y aura pas de secret défense sur cette affaire, que les choses soient claires." C'est ce qu'a déclaré Nicolas Sarkozy jeudi, à propos de l'enquête sur l'assassinat des moines de Tibéhirine. Et "sur le terrible attentat de Karachi, pareil", a ajouté Nicolas Sarkozy.
L'enquête sur l'attentat de Karachi, qui pourrait être lié à l'arrêt du versement de commissions, voire de rétro-commissions illégales, pourrait mettre en cause l'ancien candidat à la présidentielle Edouard Balladur (dont Sarkozy était à l'époque secrétaire d'Etat au Budget), alors que la nouvelle version des meurtres de Tibéhirine ne met en cause que le "clan chiraquien", soupçonné d'indulgence envers les généraux algériens.
Sarkozy avait annoncé cette semaine son intention de lever le secret-défense dans l'enquête sur Tibéhirine. Il ne s'était pas encore prononcé publiquement sur le dossier Karachi.
Notre matinaute avait noté lundi la différence de traitement entre l'affaire Karachi et celle de Tibéhirine. Retrouvez aussi notre dossier "Karachi, un watergate français ?".
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