"Seules les troupes d’élite auront accès à l’un de ces trois pistolets de neutralisation. Son utilisation devra, de plus, être préalablement validée et fera l’objet d’un rapport qui atterrira directement sur le bureau de la cheffe de la police. On invoque la technologie pour rassurer: le Taser est muni de minuscules caméras qui permettront de démontrer la légitimité de l’intervention."

L'éditorial de la Tribune de Genève se termine ainsi :

"Ces préventions sont les bienvenues. Mais au moment où cette arme décriée fait son entrée dans le canton, il est nécessaire de rappeler cette évidence: le Taser peut provoquer la mort, même si le lien entre ces décès et le pistolet électrique n’est pas systématiquement établi. La police genevoise veut prouver que son introspection a été suffisamment poussée et qu’elle mérite cette arme. Elle ne doit pas décevoir les Genevois. La bavure serait mortelle."