"La gratuité, mort de la presse écrite" (Sarkozy)
"C'est une folie de croire que la publicité financera un jour toute
l'information : la gratuité, c'est une vue de l'esprit et la mort de la
presse écrite" a lancé Nicolas Sarkozy en ouverture des Etats généraux de la presse, rapporte 20minutes.fr.
"A ce moment du discours, une partie de la rédaction de 20 minutes a renversé son café sur son clavier", lit-on dans l'article du site dont la rédaction s'adosse à celle du journal gratuit 20 minutes. Mais ils précisent ensuite : "Le chef de l'Etat a cependant mis un peu d'eau dans son vin." Il a en effet ajouté : "Je
n'oppose pas la presse gratuite et la presse payante. Si la presse
gratuite a des annonceurs, c'est qu'elle a un public. Et si elle a un
public, c'est qu'elle répond à un besoin".
"Ouf, une partie de la
rédaction de 20 minutes était au bord de la crise d'apoplexie. L'autre
partie n'a pas encore compris où voulait en venir le président."
Dans son discours, rapporte l'AFP, le chef de l'Etat a posé les grandes lignes de ces états généraux. Il a notamment affirmé qu'il fallait s'interroger sur "l'efficacité des aides publiques" de l'Etat, pour l'essentiel héritées du modèle issu de la Libération, afin "de vérifier que les règles créées à l'époque atteignent les buts fixés". "Si ce n'est pas le cas, on change les règles", a-t-il prévenu, alors que la totalité des aides publiques à la presse atteignent, selon lui, près d'un milliard d'euros par an, soit 10% du chiffre d'affaires du secteur.
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