Le pape gagne à être connu
Il en va d'une visite du pape en France comme d'un Mondial de foot. Les heures les plus rudes sont celles qui précèdent le début de l'événement, quand on se rend compte qu'on ne pourra pas l'éviter, à moins d'un exil momentané sur la bienheureuse planète Mars. A chaque recoin, derrière chaque buisson, caché derrière chaque micro, un pélerin, un évêque, ou pire : un consultant spécialisé vivant son heure de gloire, pénétré de l'importance de l'événement, et débordant de joie de le faire partager au monde.
Sans parler des débats, dont l'urgence n'avait échappé à personne. Faut-il l'inviter à l'Elysée ? Fallait-il mettre les drapeaux en berne à la mort de Jean Paul II ? En quels termes précis faudra-t-il évoquer les apparitions de Lourdes ? La laïcité "à la française" suppose-t-elle de ? Impose-t-elle de ? Interdit-elle de ? Le débat est ouvert. Bon week-end.
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