Mélenchon / France 2 : "méthodes de voyous"
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Finalement, pour la soirée électorale du second tour des régionales, Mélenchon a été invité par France Télévisions. Dans des conditions mouvementées : sur le blog "Reversus", il raconte les coulisses de son intervention et dénonce les "méthodes de voyous" de France 2.
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"J’étais invité à m’exprimer à 20 heures sur France 2 et à partir de 20h30 sur France 3. A partir du moment où j’avais accepté, j’ai été obligé de refuser toutes les autres invitations des autres Médias. Aujourd’hui, en raison de la grève d’une partie du personnel de France Télévisions, on me demande si je peux venir dans les studios situés en banlieue parisienne, à Boulogne-Billancourt. J’accepte.
A 17 heures, France 3 m’appelle pour me dire que le dispositif est complètement modifié et qu’il est désormais impossible que je puisse m’exprimer. Dès lors, je me retrouve devant le fait accompli, n’ayant aucune possibilité de me retourner vers d’autres Médias vu l’horaire avancé.
Je me rends donc à Boulogne-Billancourt comme convenu à 20 heures pour le plateau de France 2. On commence par m’indiquer que je suis « trop en avance » et que je ne pourrai passer qu’à 20h30. En vérité, on me fait patienter durant plus de 45 minutes dans un petit duplex alors que sur le plateau, on pouvait observer la présence de 4 invités (2 PS et 2 UMP) mais également 2 chaises vides. Daniel Cohn-Bendit et moi-même ne sommes considérés que comme des agréments de la soirée et nous ne pouvons intervenir que de manière ponctuelle lorsque les débats sont clos. Au final, je n’aurai pu m’exprimer que 3 minutes.
Au bout d’un moment à force de me faire patienter, j’ai fini par partir. Ce qui est marquant, c’est la méthode, à aucun moment, ils ne m’ont averti que je ne pourrais pas reprendre la parole. Au final, ils m’ont bloqué durant une heure pour rien et sans m’avertir. Personnellement, je trouve que ce sont des méthodes de voyous".
Dans cette interview, il raconte également qu'il a essayé de se réconcilier avec Arlette Chabot au cours d'un déjeuner qui s'est mal passé : "Elle s’était comportée de manière très vulgaire en me lançant de but en blanc : « Vous êtes mal élevé ». Je lui avais alors répondu : « Si vous le voulez bien, laissons les parents en dehors de cela, j’ai 58 ans.»"
Un élément supplémentaire pour notre dossier "Mélenchon le trublion".
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