La presse libère Assange par anticipation
Dans l'après-midi, les informations concernant Julian Assange étaient assez confuses. L'AFP, reprise par plusieurs médias, a dans un premier temps annoncé que la justice britannique avait ordonné la libération sous caution de Assange, le fondateur du site internet Wikileaks recherché en Suède pour avoir imposé à deux femmes des rapports sexuels non protégés. Mais les autorités suédoises pouvaient faire appel de cette décision, dans les deux heures suivantes, comme le précisait l'AFP.
Puis, une autre dépêche a annoncé que la Suède ne faisait pas appel, en citant les avocats de Assange. Celui-ci devait alors, selon son avocat Mark Stephens, être libéré dès que les 200.000 livres de caution (238.000 euros exigés en liquide) seraient donnés au tribunal.
Information démentie quelques instant plus tard : en fin d'après-midi, le représentant de la Suède dans la procédure d'extradition de Assange a annoncé sa décision de faire appel de sa mise en liberté conditionnelle. Ce qui oblige le fondateur de Wikileaks à rester en prison. La justice britannique doit examiner l'appel d'ici 48 heures.
Visiblement, certains sites de presse se sont un peu trop avancés voici les titres du Monde.fr et du Figaro.fr à 18h30, avant l'annonce de l'appel de la Suède, qui était déjà propable à ce moment-là :
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