l'écrivain Pierre Pelot "se mord un peu les doigts" d'avoir prêté le titre de son roman à l'émission de Guillaume Erner consacrée à l'actualité et la culture estivale. D'autant plus que Philippe Val ne lui a pas directement demandé son avis.

Ce n'est pas Val, le patron de France Inter, en effet, mais Géard Krawczyk (ami de Pelot qui a adapté son roman l'été en pente douce au cinéma) qui lui a demandé, lors d'un coup de fil, s'il acceptait de prêter le titre de son livre à une émission de France Inter.

"Je n'éprouve pas un amour fou pour ledit Val, et ça ne date pas de ses derniers exploits expulseurs de Didier Porte et Stéphane Guillon, ça remonte à plus loin, plus haut, il en a viré d'autres quand il était chef de Charlie Hebdo, demandez à Lefred Thouron comment il en est parti, demandez à Siné , je n'aime pas ce type, ce qu'il dit quand il dit, ce qu'il écrit quand il écrit, ce qu'il fait quand il agit.", répond l'intéressé, avant d'accepter quand même:

"Ça avait l'air de ne pas déranger outre mesure Gégé, de prêter ce titre, il avait même eu l'assurance de Val que le film serait mentionné dans l'émission, et gnagnagna gnagnagna. Etc. J'ai dit bon, ça roule".

Mais après quelques jours d'écoute, Pelot se "mord les doigts" (avec ironie:) "J'ai écouté l'émission. Trois jours de suite. Dans le genre, je le sens plutôt pourri cet été en pente douce, chiant comme la pluie, avec menaces de glissements de terrains boueux, mais ça…"

Pelot a envoyé un mail à France Inter pour s'étonner qu'on ne lui ait demandé son avis que par "le truchement de (son) camarade". Réponse à l'automne ?