"Le système de double peine si décrié pendant les débats parlementaires (l’internaute risque la coupure de son accès à Internet et une condamnation pour contrefaçon), est présenté comme une évidence. Jean-Marc Merriaux, directeur des actions éducatives à France5 en charge de Curiosphère, fait amende honorable: «On nous a signalé les erreurs factuelles présentes dans le film. Du coup, nous allons le supprimer et travailler sur une nouvelle production.» Mais, selon lui, il s’agit d’une maladresse, et non d’une prise de position: «Nous voulions une animation très factuelle pour que les médiateurs éducatifs puissent la montrer aux adolescents. Une telle vidéo est nécessaire. Mais, évidemment, il faut quelque chose d’irréprochable, en dehors de toute polémique.»" explique Merriaux à Libération dans un petit encadré en bas de la page Médias.

"Le dessin animé prend d'ailleurs quelques libertés avec la réalité pour expliquer aux enfants les enjeux du téléchargement illégal" explique ZDNet France "C'est d'ailleurs sur le plan des conséquences que la fiction s'éloigne le plus de la réalité. La vidéo menace les adolescents de 300.000 euros d'amende et de deux ans de prison pour le téléchargement d'oeuvres. Eux et non leurs parents."

"Eric Walter, secrétaire général d’Hadopi, confiait récemment à 20minutes.fr qu’il n’y aurait pas de campagne de communication autour d’Hadopi lors de sa mise en œuvre, mais que serait privilégiée «la communication de proximité». Pourtant, ce dessin animé diffusé sur Curiosphere y ressemble fort. Sur la page source de la vidéo, lorsque l’on clique sur «Infos producteur», le producteur cité est Hadopi. Eric Walter, secrétaire général d'Hadopi, nous précise pourtant qu'Hadopi n'est pas à l'initiative de cette vidéo." ajoute 20Minutes.fr