Jon Stewart moque Sarkozy aux USA
"Nous sommes vos amis, vos amis européens, nous vous admirons, nous admirons vos sociétés, nous admirons vos universités" dit la traduction des propos de Sarkozy. "Bienvenue Mon Ami" dit Stewart, faisant mine de se rengorger. "Quand nous voyons le ton si violent du débat sur la santé, simplement parce qu'il s'agit de ne pas laisser les Américains les plus pauvres à la rue sans un centime pour pouvoir se soigner, c'est quelque chose qui nous surprend" dit Sarkozy "Bon c'est envoyé, mais c'est un ami qui vient chez nous pour nous critiquer, OK" répond Stewart, rafraichi. "Bienvenue au club de ceux qui ne rejettent pas les pauvres et les malades" ajoute Sarkozy. "Bienvenue dans le club des pays où on ne vous interdit pas de porter des signes religieux en public. Ho, pardon ! Vous ne faites pas partie de ce club" riposte Stewart. |
|
"Je ne suis pas sûr que nous ayons besoin des remarques d'un pays qui a attendu que les USA envoient un singe autour de la Lune, pour se rendre compte qu'il n'avait pas à imposer sa volonté à l'Algérie. Au fait, la statue que vous nous avez donné, elle est devenue verte instantanément, personne ne vous avais prévenu les gars, qu'elle serait exposée en plein air ?" (allusion à la statue de la Liberté). Le deuxième intervenant, John Oliver, un Britannique, signale qu'il "a senti une odeur de grenouilles cuites en arrivant" (allusion aux Français mangeurs de grenouille). Stewart lui demande "Mais qu'est-ce qu'il leur prend à ces gens ? Quel comportement !" Il répond "Vous n'avez pas idée, habiter juste en face de ces mangeurs d'huitres... Et la France ! (...) j'étais sur les Champs Elysées, j'ai vu l'Arc qui attend toujours son triomphe, (...) un pays qui s'est fait envahir deux fois au même endroit (allusion aux deux guerres mondiales) Je vous vous le dis, ils arrivent par la Belgique ! Boum, boum !" puis John Oliver explique "Cracher sur les Français cela me donne le mal du pays !" Oliver se met ensuite à critiquer les USA "un pays qui nous vole des idées pour ses émissions de téléréalité !" Stewart et lui en viennent aux mains.
Cet article est libre d’accès
En vous abonnant, vous contribuez
à une information sur les médias
indépendante et sans pub.
Déjà abonné.e ? Connectez-vousConnectez-vous