La nécessité d’un code de déontologie avec une valeur contractuelle et légale s’est imposée au moment des états généraux de la presse, il y a un an" rappelle Libération, qui constate que le projet semble pour l'instant enlisé.

Le journaliste Bruno Frappat, président d’honneur du groupe Bayard, est aussi le président du comité des sages qui ont rédigé le projet de code de déontologie des journalistes. Le 27 octobre 2009, Frappat expliquait dans La Croix, en faisant référence à la révolution numérique: "Ce nouveau paysage médiatique rend encore plus urgente la nécessité d’établir un cadre clair pour la pratique et l’exercice du journalisme" C e futur code devrait s'inspirer de textes déja existants mais qui n'ont aucun caractère légal : "charte des devoirs professionnels des journalistes français d’origine syndicale (1918-1938), déclaration dite de Munich (1971) et charte pour la qualité de l’information adoptée lors des assises internationales du journalisme de Lille (2008)." Le projet de texte actuel est contesté par les syndicats de journalistes souligne Libération. Il "comporte dix-huit articles, a comptabilisé le syndicat SNJ-CGT, et dix-sept phrases qui débutent par «le journaliste…». «Ce projet est très critiquable, car il crée des devoirs pour les journalistes sans contre-partie pour leurs employeurs" aux yeux de la CFTC. Libération lundi 15 février 2010