Nouvelles accusations contre le GIEC : le Climategate s'aggrave
Brève

Nouvelles accusations contre le GIEC : le Climategate s'aggrave

L'enquête ouverte en Grande Bretagne sur les universitaires spécialistes du climat (dont les emails ont été rendus publics par un pirate) montre qu'ils ont agi de manière illégale.



Une information qui s'ajoute aux nouvelles mises en cause du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) de l'ONU, et de son président Rajendra Pachauri faites par la presse britannique, sur fond d'accusations d'intérêt personnel.

"L'université a enfreint le Freedom Of Information dans la polémique sur les emails face aux sceptiques" titre le Guardian (ci-dessous, à droite).

"Les scientifiques ont enfreint la loi en cachant des données sur le climat, mais un problème juridique empêche qu'ils soient poursuivis" titre le Daily Mail (à gauche)


Après la fuite d'emails impliquant des experts britanniques, la presse a dénoncé un rapport du GIEC qui annoncait par erreur une prochaine fonte des glaciers de l'Himalaya (comme @si le signalait). Cette erreur ne serait pas fortuite selon Le Sunday Times., elel pourrait être liée au fait que Pachauri anime, par ailleurs, un institut du nom de TERI qui reçoit des fonds pour travailler sur la fonte des glaciers. Après le "Climategate" dénoncé par les opposants au réchauffement du climat peut-on parler d'un "Pachaurigate" ?



Le Monde évoque
ces nouvelles mises en cause.

Le Sunday Times a "fait un lien entre l'erreur commise par le GIEC sur les glaciers himalayens et les levées de fonds du TERI. L'institut de M. Pachauri aurait ainsi mis en avant une affirmation catastrophiste et fausse - la disparition des glaces himalayennes en 2035 - pour susciter une dotation de la Carnegie Corporation de New York, et une autre de l'Union européenne (UE) dans le cadre du projet High Noon. (...) "

"Interrogé par  Le Monde, le glaciologue Syed Hasnain, chercheur au TERI, assure que son institut  «n'a jamais approché la Carnegie Corporation - pour obtenir des fonds - dans le cadre de son programme sur les glaciers».

"George Soule, responsable de la communication de la Carnegie Corporation, confirme que celle-ci  «a approuvé un financement unique de 500 000 dollars au Global Center, un centre de recherche à but non lucratif basé en Islande». Ce n'est qu'ensuite, ajoute en substance M. Hasnain, que le Global Center a proposé une association avec le TERI, pour former des glaciologues indiens. Quant au projet européen High Noon, «TERI en est en effet un partenaire, mais pas pour l'observation des glaciers», précise Eddy Moors (université de Wageningen, Pays-Bas), l'un des responsables du projet."

Le Monde daté du 29 janvier 2010 picto





"Les scientifiques ont sous-estimé le rôle de la vapeur d'eau qui détermine la température globale selon une étude qui pourrait alimenter d'autres attaques contre la science du réchauffement climatique" explique le quotidien qui ajoute que "cette étude arrive à un mauvais moment pour les spécialistes du climat après la fâcheuse erreur du GIEC sur l'Himalaya"

La nouvelle étude sur l'influence de la vapeur d'eau a été réalisée au sein de la US National Oceanic and Atmospheric Administration (NOOA)

picto The Guardian 29 janvier 2010


"L'escroquerie à un milliard de dollars" titre l'Herald Sun (Australie) qui conteste la réalité du réchauffement en se basant sur des erreurs récentes, et estime que cette histoire de réchauffement va coûter des milliards de dollars aux contribuables.





"Nouvelle gaffe du groupe d'experts du climat de l'ONU" titre le Sunday Times.




picto Sunday Times dimanche 24 janvier 2010





Le Sunday Telegraph met, aussi, en cause, longuement Rajendra Pachauri, l'animateur du GIEC pour ses rapports avec la fondation Carnegie, et souligne qu'il est très contesté dans son pays, en Inde.


Sunday Telegraph dimanche 24 janvier 2010 picto


"Une erreur de la taille de l'Himalaya" titre The Independent du 23 janvier 2010





"La science du climat marche sur une couche de glace très fine" titre The Australian avec une photo du patron du GIEC, Rajendra Pachauri.

La polémique déclenchée par la presse britannique depuis deux semaines est aussi évoquée en Australie où la presse lui consacre de longs articles.

pictoThe Australian 19 janvier 2010

Un élément supplémentaire pour notre dossier Réchauffement : chaud le débat!

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