Sarkozy ne laissera pas Camus en paix (presse internationale)
"Le dangereux étranger, Albert Camus divise encore la France 50 ans après" titre à la Une. "Pourquoi Sarkozy ne laissera pas Camus reposer en paix" titre l'article en page intérieure de The Independent. "Le leader français de droite accusé de vol politique de cadavre à cause de son projet de déplacement des restes de l'écrivain au Panthéon." explique le sous-titre. "Albert Camus a le visage d'une star de cinéma, pas celui d'un écrivain ou d'un philosophe. (...) Gauchiste ou libertaire ? Auteur de nouvelles ou philospohe existentialiste ? (...) Comme le héros de son livre le plus célèbre (L'Etranger) Albert Camus reste un outsider, et toute tentative de l'interprêter ou de le catégoriser peut provoquer des polémiques. Le président Nicolas Sarkozy, qui est un avide lecteur de Camus depuis sa jeunesse s'est aventuré dans cette zone délicate. Il veut Camus pour la Nation, en transportant son corps au panthéon à Paris. (...) Ce projet a provoqué une magnifique tempête intellectuelle française. Comment un président de droite peut-il se permettre ?" The Independent mardi 5 janvier 2009 |
Camus apparaît dans les bandeaux de Une de Der Tagesspiegel (Allemagne) et du Luxemburger Wort (Luxembourg) ci-dessous, à droite.
Une page entière sur le "puzzle" Camus dans le quotidien Svenska Dagbladet (à gauche) lundi 4 janvier, en Suède.
"Un écrivain rebelle ressuscité par Sarkozy" titre le Bangok Post (Thailande) du même lundi 4 janvier sur une colonne, à doite de la photo principale.
Kleine Zeitung Karnten (Autriche) lundi 4 janvier 2010
La Stampa (Italie) s'intéresse à "la polémique qui marque l'anniversaire de la mort du philosophe-écrivain" lundi 4 janvier 2010.
"Le platane de l'Absurde" pour le quotidien Die Presse (Autriche) lundi 4 janvier 2010.
Une colonne (à gauche) dans le quotidien Clarin (Argentine) et dans La Prensa Grafica (Salvador) du lundi 4 janvier 2010.
"Le rebelle sans repos" pour le quotidien Milenio (Mexique) du 4 janvier 2010.
Une page, dimanche 3 janvier, dans le quotidien Il Giornale (Italie) qui revient sur Camus "l'étranger" vu comme "résistant, laïque libertaire, gauchiste" alors qu'il "se voyait autre : sens religieux, néoplatonisme ..."
Une page (à gauche), ce même dimanche 3 janvier, dans le quotidien La Vangardia (Espagne) qui résume sa carrière, et rappelle sa mort en voiture, contre un arbre, entre Sens et Fontainebleau au volant d'une facel Vega 3B.
Mais les articles se sont déja succédés pendant tout le mois de décembre, comme ici, à droite, dans la Voix du Luxembourg, le 23 décembre
L'occasion de relire la chronique de Daniel Schneidermann Une petite colonisation de rentrée
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