Le titre de Liberation.fr ne va pas améliorer la mauvaise image du quotidien auprès des fans de Manuel Zelaya, le président du Honduras renversé le 28 juin par un putsch.

Depuis qu'il est rentré clandestinement dans le pays, le 21 septembre, Zelaya a trouvé refuge à l'ambassade du Brésil à Tegucigalpa. Le bâtiment est assiégé par l'armée, qui diffuse depuis le début de la semaine, à très haut volume, des bruits stridents et de la musique en continu, comme l'explique l'article. Du "harcèlement psychologique", détaille le texte, qui inclut une vidéo enregistrée aux abords de l'ambassade.

Et pourtant, comment cet article est-il titré ? "La crise au Honduras tourne au Carnaval". Rien qu'un sympathique "Carnaval", vraiment ?