Eric Besson et les journalistes (l'Express)
Brève

Eric Besson et les journalistes (l'Express)

La Une de l'Express, après celle (signalée par @si) du Parisien d'aujourd'hui (avec 4 pages intérieures) : Eric Besson est l'homme qui monte dans les médias. L'Express lui consacre une dizaine de pages, et publie "Exclusif" des extraits du "livre-choc" de sa femme qui raconte les aléas de leur vie privée, amoureuse et familiale : "La géographe Sylvie Brunel a vécu près de trente ans avec Eric Besson. Après leur divorce, elle a choisi d'écrire leur histoire. L'ascension politique d'un ambitieux, la désillusion d'une féministe"

A proos de Besson, l'Express écrit :

"C'est Jean-Claude Dassier, notoirement proche de Nicolas Sarkozy, qui avait signifié à Eric Besson, dès avant l'été, son changement de dimension, la manière dont ses nouvelles fonctions lui donnaient "plus d'étoffe" et l'amenaient à devenir un invité potentiel du JT le plus sacralisé de France. Un adoubement médiatique presque aussi important qu'un compliment du président. Et qui est arrivé à point nommé pour Besson, au coeur de l'actualité depuis la rentrée: entre son refus d'appliquer les tests ADN, un doigt d'honneur qui a fait le tour de la planète Net et la fermeture hypermédiatisée de la "jungle" de Calais, le ministre de l'Immigration n'est plus un inconnu. "

La fermeture de la jungle à Calais : "Plusieurs semaines de travail pour préparer un plan média à la hauteur de l'événement: un effet d'annonce, dès la semaine précédente, sur TF1, les journalistes concernés alertés la veille, des interviews en direct toute la journée sur les radios et les télés pour justifier l'action des forces de l'ordre; bref, la fermeture de la jungle "comme si vous y étiez", entendra-t-on même sur TF1 - le ministre descend de l'hélicoptère, le ministre avance parmi les policiers, le ministre marche au milieu des restes du campement."

"Avec les journalistes, dont il fuyait autrefois la proximité, il a appris à changer: désormais, il connaît ceux qui suivent son domaine d'activité, il les appelle, il entretient avec eux une forme de complicité. (...) "Vous avez choisi de venir à Calais. J'allais dire 'Welcome', mais j'ai peur que ce soit mal interprété", lance-t-il à des journalistes réunis à la sous-préfecture de Calais, allusion au film homonyme de Philippe Lioret (l'histoire d'un homme aidant un migrant) qui avait suscité une polémique sur le délit de solidarité."

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