Désirs d'Avenirs : bugs au démarrage
Notre équipe de fins limiers du web a d'ailleurs retrouvé la trace du fond d'écran, disponible sur ce site internet. La déclaration annoncée pour 17h30 n'y était toujours pas apparue à 18h30. Et parmi les nombreuses rubriques proposées, seules quelques-unes fonctionnaient, les autres ("L'association", "L'Equipe") renvoyant à des pages vides, ou indiquant des erreurs. La rubrique "Sites associés" renvoie, elle, vers le site d'une future boutique en ligne, annoncée pour le 1er octobre.
La version précédente de la home page du site n'avait rien à voir avec celle-ci, même si elle annonçait elle aussi une déclaration pour le mardi 15 septembre.
L'Express.fr donne des détails sur ce nouveau site. En citant Ségolène Royal, l'article indique que le compagnon de la socialiste, André Hadjez, a participé à l'élaboration de ce nouveau site."«Il m'a aidé à concevoir le nouveau site Internet de Désirs d'avenir», confie Royal. Un site «simplifié», «plus réactif», bâti en deux mois et doté d'une rubrique intitulée «Rétablir la vérité». Elle est destinée à démentir les rumeurs malveillantes. «Cette idée, c'est André qui l'a eue, un homme très doué en multimédia et... très amoureux», glisse Royal.
Selon L'Express.fr, Hadjez " a fait parvenir, via Désirs d'avenir, une facture de 41 860 euros, dont L'Express a eu connaissance, à Pierre Bergé. Le patron de la fondation Yves Saint Laurent est, depuis longtemps, le principal soutien financier de Ségolène Royal. On lui demande de bien vouloir régler «des prestations nouvelles sur le site de Désirs d'avenir». Trois chantiers sont prévus: la création d'une «télévision sur Internet diffusant deux heures par jour», la mise en place d'une «boutique de vente de produits» estampillés Désirs d'avenir et l'installation d'une «arborescence téléphonique surtaxée pour produire des ressources»".
Remarquons que les informations concernant la boutique en ligne correspondent à celles d'un reportage d'Europe 1 diffusé la semaine dernière, qui avait occasionné un coup de gueule de Royal. Guy Birenbaum en débattait avec ses invités la semaine dernière dans Ligne j@une.
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