Hollywood contre le pirate berrichon (Libération)
"Depuis trois ans, l’équipe du Ciné Lumière de Vierzon n’affiche qu’une ambition : coincer «THX fuck». Ce pirate berrichon, repéré en 2006 par les majors hollywoodiennes, leur a déjà pompé six longs métrages en filmant la projection depuis la salle" raconte Libération.
"Outre l’identité et les motivations de ce pirate, une question hante les esprits : comment les majors américaines réussissent à localiser le lieu de l’infraction ? C’est Jean le projectionniste qui découvre la clef : «Sur le film, un signal lumineux d’1/86e de seconde apparaît à l’écran. Invisible pour le commun des spectateurs, il contient toutes les informations sur l’origine de la copie. Il est ensuite aisé de retrouver le loueur. Pour le son, c’est la même chose grâce à un bruit presque inaudible.»" "«Face à la piraterie non lucrative, la vraie réflexion doit tourner
autour de la dissuasion. La généralisation du numérique dans les salles
va sensiblement réduire les coûts d’exploitation. Quelle en sera la
conséquence pour le spectateur à l’heure où, à Paris, nous franchissons
allégrement la barre des 10 euros et où l’augmentation prévisible à
court terme avoisine les 2,50 euros ?»" |
Un élément qui s'ajoute à notre dossier Hadopi, d'Albanel à Mitterrand
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