Les écolos gèrent (trop) leur com' (Rue89, liberation.fr)
"Vous ne pourrez pénétrer sur l'espace du Camp action climat qu'accopagnéEs d'un-E ou de deux référentEs", "Vous ne devez prendre des photos ou filmer les personnes sur le camp qu'avec l'autorisation expresse de ces dernières"...
"Au fond de moi, j'ai l'impression d'être partie en reportage en Corée du Nord, toutes choses égales par ailleurs" écrit la journaliste de Libération. Tout en remarquant "Ici, les règles sont simples: les représentants des médias dominants sont indésirables, car soupçonnés, souvent à raison, de caricaturer ce qui se passe."
A l'origine de cette stricte règlementation, la volonté de ne pas personnaliser cette lutte contre l'installation d'un aéroport qui rassemble quelques 600 campeurs écolos, mais surtout une grande méfiance à l'égard des médias "dominants". "Nous savons tous que les médias pour lesquels vous travaillez peut-être sont aux mains de grands groupes industriels dont les intérêts sont à l'opposé de ce que nous défendons."
"Certains partis politiques ne rêveraient pas d'autre chose, remarque Rue89 : encadrer le travail des journalistes, voire leur fournir eux-mêmes la matière pour leur reportage!"
Et Rue89 de remarquer que, si les miliants ne veulent pas que leur cause soit incarnée par un seul leader, ils ont tout de même invité José Bové (qui n'a pas pu venir).
Cet article est libre d’accès
En vous abonnant, vous contribuez
à une information sur les médias
indépendante et sans pub.
Déjà abonné.e ? Connectez-vousConnectez-vous