Notes de frais, genèse de l'affaire (Le Monde)
Brève

Notes de frais, genèse de l'affaire (Le Monde)

Le scandale des notes de frais qui fait trembler la chambre des communes britannique n'est pas tombé du ciel : il est le résultat de l'opiniâtreté de trois journalistes qui ont tenté d'obtenir ces documents par voie officielle pendant des années... Avant que le CD-Rom ne fuite.

La correspondante du Monde Virginie Malingre retrace l'histoire du "Freedom of Information Act" (Loi sur la transparence de l'information), et sa difficile mise en place en Grande-Bretagne. "L'histoire qui aboutit à ce grand déballage commence en janvier 2005. Cinq ans après avoir été voté, le Freedom of Information Act (FOI, loi sur la liberté de l'information) entre alors en vigueur. Ce texte, que le candidat travailliste Tony Blair avait promis à ses électeurs en 1997, oblige les autorités publiques à ne rien cacher de leurs dépenses.(...) Longtemps le gouvernement a mis en avant la difficulté technique de la mise en oeuvre de ce texte de loi - il a été soupçonné d'avoir profité du retard pour détruire des informations. Lorsque le FOI est enfin promulgué, personne ne se doute qu'il va précipiter Westminster dans un des plus grands scandales de son histoire."

Elle rappelle aussi comment le speaker démissionnaire, Michael Martin, a tenté de mettre des bâtons dans les roues des journalistes, afin d'éviter le scandale. En 2005, la journaliste Heather Brooke "décide d'en tester la pertinence dès sa promulgation, en demandant à Westminster de lui communiquer les dépenses d'une dizaine de parlementaires alors que l'Assemblée n'en a publié, en octobre 2004, que les grandes masses (transport, logement, personnel...)." (...) A l'époque, le président (speaker) de la Chambre des communes, Michael Martin, lutte encore de toutes ses forces pour que le FOI ne s'applique pas à son institution. Il a trouvé dans la loi une faille qui permet aux élus de se dispenser de toute obligation d'information sur le coût de leurs assistants parlementaires. La manoeuvre est d'autant plus grossière que, dans un cas sur trois, les députés font travailler des membres de leur famille. Et parfois de manière fictive."

L'article est à lire ici.

Et en France ? Une telle histoire serait-elle possible ? Intéresserait-elle autant le public ? Pas sûr, si l'on en croit les invités de la dernière émission ligne j@une.

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