Adjani confond Morand et Musil
Dati
"C’est important pour notre société que des femmes d’origine maghrébine
accèdent à des postes pareils. Même si Rachida Dati a suivi un chemin
très individualiste, avec des objectifs parfois confus."
"Je suis épidermiquement de gauche. Je sais : la formule est de Carla. Suis-je de droite ou de gauche ? Disons que je suis ambidextre ou dyslexique, ça dépend." Sarkozy "On est tous d'accord pour penser qu'il est un petit peu autocrate, qu'il prend avec le droit et le pouvoir certaines libertés. Il agit à sa guise. C'est son côté monarquo-impérial. Sous cet angle, il est même assez gonflé, et il ne faudrait pas qu'on s'y habitue, que ça ne nous fasse que sourire et qu'on passe vite à autre chose. Car il a l'art de nous distraire : il est lancé en permanence dans plusieurs aventures. Il est beaucoup plus rapide que nous. Il est infiniment agile. Les membres du gouvernement sont des généraux qui appliquent le plan de bataille du grand maréchal. Il s'assoit sur certaines libertés individuelles. Avec la susceptibilité de l'autocrate. C'est-à-dire qu'il n'aime pas tellement qu'on vienne l'embêter en lui faisant des réflexions : « Avez-vous interrogé, monsieur le président, le comité de déontologie... ? » Ça, il n'aime pas. Il y a un formidable roman, « l'Homme pressé », de Robert Musil. Eh bien, lui, c'est le tome II. Cela dit, c'est un homme qui a un charisme réel et qui est foncièrement sympathique. Il aime vraiment les gens, même s'il donne des signes contraires." |
Le pape
"Grâce à lui, si je puis dire, on a eu le retour des intégristes, dont
un évêque négationniste. On a appris que le port du préservatif
aggravait les dangers de contamination. Et puis il y a eu cette
excommunication de la maman qui, au Brésil, a fait avorter sa petite
fille violée par son beau-père. Le règne de Benoît XVI devait être
transitoire : ça commence à durer. Heureusement, la première dame de
France s’est engagée dans la lutte contre le sida."
Royal-Aubry
"C'est Zénith contre Zénith, avec un Zénith plein pour Ségolène et un Zénith à moitié vide pour Martine. (...) Jamais je n’aurais imaginé vivre dans ma vie une absence de gauche à ce point-là."
Quand Adjani dit "Il y a un formidable roman, « l’Homme pressé », de Robert Musil." elle fait une erreur : l'auteur de ce livre est Paul Morand. Musil, lui, a écrit (en deux tomes) l'Homme sans qualités, comme le remarque pertinemment Guy Birenbaum sur le Post.fr.
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