"Nous, on a créé Bakchich en se disant qu'on ne voulait pas vivre du mécénat, mais trouver un modèle économique. [...] Mais si ça doit devenir un site régi par les actionnaires, on le fera péter", expliquait Xavier Monnier, le directeur-adjoint de la rédaction du site, en mars 2008. L'équilibre financier était alors prévu pour mi-2009...
"On gagne 30 000 euros, et on en dépense 60 000. On ne sait pas
comment faire. [...] La situation du site nous pousse à envisager le
pire." Dans l'entretien qu'il accorde aux "journalistes de demain" sur hautcourant.com,
Laurent Léger brosse la situation du site satirique d'investigation.
Après deux ans et demi d'existence, le site vit au-dessus de ses
maigres moyens. Non sans surprise, on apprend que Bakchich a pensé à se placer sous la protection de ceux qui détiennent déjà une bonne partie des médias français: "C'est vraiment difficile de lancer un média aujourd'hui. Ni Lagardère, ni Pinault, ni Bolloré, les gros des médias, ne se sont proposés. On les a approchés, on a fait passer des messages, on en a vu certains. Mais on ne les intéresse pas." Léger, devant les étudiants de Montpellier |
Cet article est libre d’accès
En vous abonnant, vous contribuez
à une information sur les médias
indépendante et sans pub.
Déjà abonné.e ? Connectez-vousConnectez-vous