Fonds Google : Schwartz ne sera pas président
Brève

Fonds Google : Schwartz ne sera pas président

Le fonds Google n'est pas encore d'attaque. La faute aux tergiversations autour de la présidence. Marc Schwartz, qui avait été médiateur durant les négociations et qui était pressenti pour être le président du fonds, ne le sera finalement pas. Sa facture de 450 000 euros pour la médiation envoyée aux différentes parties et révélée par le Canard Enchaîné n'a pas été digérée. La présidence devrait donc tourner entre Google et l'association de la presse d'information générale (IPG).

La constitution du fonds Google pour la presse est décidément compliquée. Marc Schwartz qui avait été le médiateur des négociations et à qui la présidence avait été proposée ne dirigera finalement pas le Fonds. Et ce pour une raison simple : il avait été épinglé par le Canard Enchaîné pour le montant des honoraires qu'il avait facturé à Google, à l'Etat et à l'association IPG (Association de la presse d'information générale). Il avait en effet réclamé quelques 450 000 euros, soit 9000 euros par jour, notait d'ailleurs avec malice le palmipède. Contacté par @si, Schwartz assure que cette affaire n'a rien a voir avec son retrait et que les différentes parties lui ont bel et bien proposé la présidence. Il ajoute que ce rôle de président du fonds "tel que finalement défini, n'est pas compatible avec mes obligations et contraintes professionnelles d’Associé chez Mazars". Au cabinet de Fleur Pellerin, la ministre de l'économie numérique, on se refuse à tout commentaire officiel, mais on reconnaît à mots couverts que l'affaire des honoraires a "plombé" Schwartz.

Marc Schwartz (à droite) ne sera pas président du fonds Google

Cet accroc a retardé de quelques semaines la constitution du fonds. Quoi qu'il en soit, maintenant que Schwartz a renoncé, le fonds devrait se mettre en place rapidement. Il sera composé de sept personnes ainsi que prévu initialement et les noms de quelques unes d'entre elles dont d'ores et déjà connus. Nathalie Collin -co-directrice du Nouvel Observateur et présidente de l'association IPG y siègera avec, à ses côtés, Marc Feuillé, président du Figaro et du syndicat de la presse quotidienne nationale (SPQN). Francis Morel, PDG des Echos et Carlo d'Asaro Biondo, président de Google pour l'Europe du Sud, de l'Est, le Moyen-Orient et l'Afrique seront également dans ce conseil d'administration. La présidence devrait tourner entre Google et l'association de la presse d'information générale (IPG).

Les autres places pourraient être occupées par un représentant du SPIIL (Syndicat de la presse indépendante d'information en ligne, dont @si est membre fondateur) et aussi par des personnalités "ayant une bonne connaissance du numérique". Seule la presse quotidienne régionale est pour le moment oubliée. Le fonds doit normalement examiner les premiers dossiers avant l'été.

L'occasion de parcourir notre dossier "Google : pieuvre ou idole ? "

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